C'est le cas de le dire : le divorce et la retraite ne font pas bon ménage. Saviez-vous que votre épargne-retraite est certainement l'élément le plus important de votre patrimoine familial ?
Le Ministère de la Justice du Québec résume le patrimoine familial en quatre (4) grandes catégories suivantes : - Les résidences à l'usage de la famille - Les biens qui garnissent les résidences de la famille - Les véhicules à l'usage de la famille - Les régimes de retraite
Ce dernier élément inclut le fonds de pension de votre employeur, les REER accumulés durant le mariage et les gains inscrits chez Retraite Québec (anciennement connue sous le nom de Régie des rentes du Québec).
Lors d'un divorce, le patrimoine familial est généralement séparé à parts égales entre les ex-conjoints. Un actuaire s'occupe souvent de ce genre de calculs liés au régime de retraite (fonds de pension). Ceci signifie qu'un travailleur peut, à la suite d'un divorce, se retrouver avec la moitié de son épargne amputée.
Le partage des régimes de retraite (appelé cession de droits, dans le jargon d'actuaire) est d'autant plus significatif lorsqu'il survient à un âge avancé. En effet, non seulement la valeur d'un fonds de pension approche généralement de son sommet à partir de l'âge de 55 ans - et donc une plus grande valeur à partager lors du divorce - mais le temps restant pour rebâtir le capital cédé diminue rapidement.
Bien entendu, si tous les conjoints avaient des revenus similaires, des fonds de pension comparables et des placements REER équivalents, l'impact d'un partage ne serait pas grand. Toutefois la réalité est souvent bien différente, comme le constate bon nombre de médiateurs, d'avocats et d'actuaires. Il n'est pas rare de voir que l'épargne-retraite d'un couple repose majoritairement sur l'un des conjoints. Et dans ce genre de cas, le divorce a le potentiel de renverser significativement les plans de retraite.
Consultez l'article suivant pour comprendre l'impact majeur d'un divorce durant la retraite vs durant la carrière.